A la découverte des lacs de la forêt d’orient

Nous voici déjà de retour. Le temps passe bien trop vite au bord de l’eau.
Quatre jours de pêche à la découverte des lacs d’Orient et d’Amance. Nous avons volontairement laissé le lac du Temple de côté. Il nous aurait bien fallu deux jours de plus pour pouvoir explorer les trois lacs de façon correcte.

Jour 1: découverte du lac d’Orient

En ce premier jour, nous commençons notre aventure par le lac d’Orient. Nous avons décidé de procéder comme suit: deux jours sur Orient, et deux jours sur Amance. Ceci car la météo annonçait du gros temps le jeudi et le vendredi, et nous ne souhaitions pas prendre de risques en pêchant l’immensité du lac d’Orient avec un vent puissant. Aujourd’hui, c’est plein soleil. Un peu de vent en matinée, puis pétole le reste du temps.

Nous décidons ce matin de faire un rapide passage vers Orient Nature, histoire d’essayer de glaner quelques infos. Nous en profitons pour faire quelques achats, avec des leurres que nous ne trouvons pas dans nos magasins habituels :)

Lorsque nous arrivons sur place, nous avons à faire à une étendue d’eau spectaculaire. Dans un premier temps, cela ne m’impressionne pas plus que le lac de Madine. Et pourtant une fois sur l’eau et lors de nos déplacements, on comprend vite que l’on a à faire à un géant !

Le sondeur nous montre des rassemblements de poissons dans des profondeurs allant de 5 à 9 mètres par endroit. Ce n’est pas du tout le type de pêche que nous avons l’habitude de pratiquer. Vu les températures, nous pensions que la pêche allait se faire dans des profondeurs inférieures à 4 mètres, un peu comme sur Madine. On décide de changer de plan, et d’attaquer les boules de vifs que nous voyons au sondeur. Rapidement, on enregistre quelques tapes sur des leurres de petite taille. Des informations qui nous sont revenues, les petits brochets sont très actifs. Cela semble se confirmer.

Nous voguons de spot en spot, en nous arrêtant à chaque rassemblement que nous voyons. Vers midi, première grosse cartouche pour moi. Un beau combat s’engage, et nous comprenons que nous avons à faire à un beau client. Dans ces eaux cristallines, nous apercevons un très beau poisson remonter des profondeurs, et un coup d’épuisette plus tard, nous remontons notre premier poisson du séjour !

Un magnifique bloc de 101 cm fera de ce poisson mon nouveau PB :)
Comme le dira à juste titre Crespi, j’ai souvent le chic pour faire un beau poisson sur les eaux que nous pêchons pour la première fois !

La chaleur commence à augmenter, le vent et tombé, et avec lui, l’activité. Nous ferons encore quelques petits poissons ça et là, mais rien d’exceptionnel. Le jour commence à tomber quand nous retournons au logement.

Jour 2: du vent, et une journée moins productive

Ce matin, le vent a déjà gagné en intensité. La houle s’est formée sur le lac. Notre plan de pêcher sur Amance dès le lendemain semble être la bonne option, car même si cela reste fortement exploitable, nous avons le sentiment qu’il ne faut pas jouer sur ce genre d’étendue d’eau.

Nous prenons la direction des spots nous ayant réussis la veille. Une fois encore nous devons être dans le bon, des pêcheurs locaux nous rejoignent et commencent à pêcher dans les mêmes configurations que nous. C’est visiblement comme ça que la pêche se fait !

Cette seconde journée sera malheureusement plus compliquée, avec bien moins d’activité. Seul Crespi sortira quelques petits brochets à l’ondulante. Le vent rendra la pêche plus difficile, et nous ne parviendrons pas à faire un poisson correct aujourd’hui. Nous rentrerons en milieu d’après-midi au logement histoire de reprendre des forces, et faire le point pour les deux dernières journées qu’il nous reste à passer.

Jour 3: folie à l’ondulante sur Amance

Le temps s’est gâté. Le vent s’est renforcé par rapport à la veille, le soleil nous a quitté, et les conditions ne sont plus les mêmes. Comme prévu, nous attaquons la pêche sur Amance. Ce lac est plus petit, et même si le vent est plus puissant que la veille, la houle y est moins importante.

Nous décidons de commencer la pêche sur le haut fond présent en face du port. Rapidement, je décroche un joli poisson sur un spinnerbait. Dommage, il était plus que correct…
Cette journée sera placée sous le signe de l’ondulante pour Crespi. Un festival de touches sur ce leurre, et une quinzaine de brochets au bateau rien que pour lui. Certes, la taille n’y était pas, et seuls l’un ou l’autre poisson maillé rejoindrons le bateau. Les quelques poissons sortis pour moi se feront au Rapala Super Shadow Rap, un leurre vraiment sympa à utiliser dans les plus faibles profondeurs.

Nous tenterons également de pêcher les cassures après les herbiers dans 5-6 mètres d’eau. Malgré des rassemblements importants de poissons, nous n’arriverons pas à concrétiser de cette manière. Des informations reçues par les locaux, c’est pourtant la stratégie à adopter.

Nous terminerons cette longue journée de plus de 10 heures de pêche sur le haut fond pêché en matinée, ou Crespi concrétisera encore quelques mini pikes bonus !

Jour 4: c’est plus la même limonade

10 degrés de moins, un vent glacial, de la pluie… il fallait être motivé ce matin pour être sur l’eau. Le genre de journée où j’ai davantage envie de me caler dans la bagnole sous une couverture que de sortir pêcher. Les conditions se sont fortement dégradées depuis la veille.

C’est déjà notre dernier jour de pêche. Le poisson semble bien moins réceptif aujourd’hui. Fini les touches à outrance, malgré un début de session prometteur avec 3 poissons sur la première heure de pêche. Nous insisterons malgré la météo bien pourrie jusque 11hrs. Nous décidons de replier devant le manque d’activité, la fatigue de ces 4 jours, et la météo dégueulasse de cette dernière journée.

Il est déjà temps de reprendre la route.

Nous aurons tiré notre épingle du jeu pour cette première sortie sur les lacs de la Forêt d’Orient. Pas toujours facile, mais nous ne sommes pas déçus. Un type de pêche que nous ne maîtrisons que trop peu, de nouveaux lacs qui nous étaient inconnus… J’ai le sentiment que nous étions dans le bons, et que nous n’aurions pas pu faire grand chose de plus. Les échos des jours qui ont précédé notre venue n’étaient quoi qu’il en soit pas terribles, avec une pêche généralement compliquée due aux fortes chaleurs que nous avons encore connues durant le mois de septembre.

Cette session était encore placée sous le signe de la bonne humeur, et c’est toujours un plaisir de se retrouver pour quelques jours de pêche avec ce bon vieux Crespi. Et puis, il fallait en profiter, l’année prochaine, je devrais normalement avoir le nez dans les biberons et les couches, et non dans les boîtes à leurres !