Après un repas à l’excellent « Un Brin Sauvage » (tu sais que j’aime te conseiller les bonnes adresses quand je voyage !), je parcours la vallée de haut en bas, et décide de me poser pour cette première nuit un peu en dessous de Névache. Je profite d’une heure pour tenter un premier coup de ligne sur celle qui va occuper mes pensées durant ces prochains jours. Je sens que trouver le code ne sera pas chose aisée, même si pour ce soir, elle m’a déjà livré l’un de ses trésors…
Jour 3:
Alors que les prévisions météo nous avait prévu un peu de répit jusqu’en ce dimanche après-midi, la pluie est finalement déjà présente depuis 6 heures ce matin… vraiment pas motivé à sortir du fourgon, mais faut bien se botter le cul !
Même si les coups me paraissent plus simples, la rivière a l’air vide. Aucune activité, un insecte ou l’autre est présent de façon épisodique. Même les postes où je parierais trouver des truites sont déserts. En insistant, je parviendrai à déclencher l’une ou l’autre touche. Pas si simple.
Jour 4:
Il fallait changer quelque chose pour espérer craquer le code de la Clarée. Après une observation la veille en fin de journée de quelques poissons dans des zones plus profondes, je décidais te tenter une approche en nymphe au fil.
Jour 5:
Soulagement au réveil et à l’ouverture de la porte du fourgon. Plus de vent, plus de pluie, et à la place, un beau ciel bleu et un temps radieux. Un petit 4°C dans le fourgon me donne du mal à quitter la couette.