Arrivée: copier, mais pas collé !
Et voilà, après avoir analysé en long et en large durant cette dernière semaine les prévisions météo, vigicrue et j’en passe, me voilà finalement, contre toutes attentes, de retour en Lozère !
Disons-le tout de suite, à défaut d’être le meilleur choix, c’est probablement le moins pire.
J’ai avalé les kilomètres bien plus rapidement que l’année dernière, malgré la tente présente sur le toit, qui me ralenti un peu et fait pas mal de bruit en route.
En chemin, je passe sur l’Allier, Le Lot,… l’horreur, c’est en crue, c’est brun, ça coule :(
Heureusement, arrivé à proximité de Florac, la vision du Tarn me rassure un peu. C’est très haut, ça coule, mais c’est clair comme de l’eau de roche !
Le décor n’a rien à voir avec l’année dernière. Là où le manque d’eau se faisait cruellement sentir il y a un an, nous sommes à des niveaux vraiment bons pour la saison.
Mais la tâche s’annonce difficile, le courant est encore assez fort sur le Tarn, le Tarnon et la Mimente, mais je suis convaincu qu’il y a quelque chose à faire, le tout va être de trouver comment !
Je pense que la sèche ne sera possible qu’à de très rares moments, et vu la clarté des eaux, j’ai peur de ne pas pouvoir approcher le poisson suffisamment pour pouvoir pêcher en nymphe au fil.
Bref, va peut-être falloir tenter de la nymphe à vue, technique que je n’ai jamais pratiqué et pour laquelle je suis probablement une buse !
Mais qu’importe, les cadres sont encore plus magnifiques que l’année dernière et rien que ça, c’est bon !
Il faudra en profiter, car on annonce une journée super arrosée mardi, qui va à coup sur rendre impêchable certaines rivières, et il faudra se concentrer sur les têtes de bassin, mais vraiment en amont.
Me voilà installé pour cette première nuit en camping, histoire d’être tranquille après ces presque 9 heures de route. Dès demain, on cherchera les spots pour passer la nuit en pleine nature.
La nuit porte conseil, je verrai demain où j’irai pour cette première sortie, car plein de choses me donnent envie :)
Jour 1: En demi teinte…
Quel plaisir de retourner au bord de l’eau sur ces jolies rivières de Lozère. Elles sont encore plus belles qu’il y a un an.
Ce matin, debout à 6hrs, comme d’habitude en « fishing trip ». Je n’ai pas eu froid dans la tente. C’est toujours rassurant :)
Direction aujourd’hui une petite rivière que je n’avais pas pêchée lors de ma venue en 2023. Ce petit affluent du Tarn est très sauvage, et, comme la Mimente, il nécessite d’y plonger pour pouvoir découvrir ses secrets.
Les niveaux sont effectivement hauts, et ça coule bien. Cela me fait penser à certains torrents de montagne dans les Alpes par moment. Milieux que je ne maîtrise absolument pas 😅
Les dérives sont très rapides, et le dragage l’est encore plus. Il me faut du temps avant de faire monter les premiers poissons, et de sortir enfin les premières zébrées made in Lozère. Vous m’aviez manqué les filles !
Mais la pêche reste lente, et je n’ai presque pas vu de gobages, malgré de très belles éclosions d’ecdyos et autres éphémères.
A force d’insister, je parviendrai à faire quelques petits poissons durant la journée. Mais dans ce cadre, le nombre est-il vraiment important ?
J’ai replié bagage assez tôt aujourd’hui, voulant être le premier sur un « spot dodo » repéré hier, qui d’ailleurs, est vide à mon arrivée, yes !
On va pouvoir profiter d’un joli couché de soleil sur le « Cham des Bondons ». Je vais essayer de faire voler un peu le drône si le vent veut bien se calmer, et pourquoi pas veiller un peu ce soir, dans l’espoir d’apercevoir une aurore boréale.
Jour 2: Mimente, mon idylle
Bonjour belle Mimente. Tu as bien changé depuis l’année passée, et tu es encore plus belle aujourd’hui.
Je dois avouer que je t’aborde avec crainte et nombreux doutes ce matin.
Cette année, la pêche en sèche me paraît compliquée vu la force des eaux. Je m’équipe donc pour pêcher en nymphe au fil, avec une canne de réserve pour la sèche, juste au cas ou.
Une nouvelle fois, je plonge au plus profond de son intimité, pour retrouver un décor somptueux. Pourquoi partir bien loin, quand on ça, en France. J’attaque les premiers courants, en me demandant toujours si j’ai fait les bons choix. Et finalement, une petite demi heure plus tard, je rentre les deux premiers poissons. Ca y est, la belle se livre un peu…
Je continue, et en moins de deux heures, je sortirai 4 poissons et en décrocherai deux ! Pas mal par rapport à l’échec de l’année passée.
Mais… maître renard par l’odeur des frites alléché, décide de remonter pour déjeuner à La cabane à Vincent. Je t’en avais déjà parlé l’année dernière. Le patron est un mec adorable, seul français capable de faire des frites dignes de ce nom !
Petite cerise sur le gâteau en plus cette année avec un dessert, juste à tomber ! Rien que pour ça, tu dois venir en Lozère.
Après avoir bien (trop) profité de cette pause déjeuner, je retrouve ma belle, le cœur léger et plein d’espoir. Et bien non mon bon ami. Comme pour me faire payer de l’avoir lâchement abandonnée pour une portion de frites, ma belle aux fonds émeraudes, me laissera sur ma faim, halieutiquement parlant. Mais pourquoi !
L’homme est bien faible devant une portion de frites mayo…
Demain, je revois « Mon guide », Rémi (Pêche mont-Lozère), pour une découverte des gorges du Tarn à la mouche noyée. J’ai le sentiment que cette journée va être très enrichissante. Il faudra en profiter, car mardi, la fin du monde est annoncée sur le département…
Rémi
Aujourd’hui, j’avais l’immense plaisir de retrouver Rémi, guide de Pêche mont-Lozère. J’avais énormément apprécié pêcher en sa compagnie l’année dernière, où il m’avait appris énormément de choses, tant d’un point de vue technique, que sur cette belle région qu’est la Lozère. Il tombait sous le sens que je ne pouvais passer une semaine ici sans faire appel une fois de plus à ses excellents services !
Changement total de programme, avec cette fois la découverte des gorges du Tarn, pour un apprentissage de la pêche en noyée, technique que je n’avais jamais pratiquée.
Après le traditionnel café du matin, direction le village de Castelbouc, ou Rémi m’enseignera les bases de cette pêche. J’apprendrai ainsi le mending, la pêche en aval en accompagnant sa mouche. C’est un régal ! Et tout ça dans un cadre totalement dingue.
Malheureusement, le vent, et une technique de lancé parfois un peu juste m’empêcheront de prendre mon premier poisson de la sorte.
Ce fût malheureusement à l’image du reste de la journée, où nous resterons au final capot tous les deux, en essayant différents parcours et différentes techniques.
C’est le jeu !
Et malgré tout, ce capot me paraît si simple à digérer après une journée comme celle-ci. Ou une fois encore, Rémi a donné le meilleur de lui même, en t’offrant tout ce qu’il sait sur la pêche à la mouche, sur le Tarn et ses affluents et ce, jusqu’à la tombée de la nuit. Ca aussi je te l’avais déjà dit l’année passée, mais Rémi est un mec en or. Si un jour tu dois mettre les pieds en Lozère, je ne peux que te le conseiller.
Demain sera une journée un peu off. Petite pêche rapide demain matin en compagnie un autre personnage qui avait marqué mon séjour 2023: Eric !
J’ai hâte. Je te ferai découvrir sa chambre d’hôtes qu’il tient avec son épouse dans mon compte rendu journalier.
J’espère que cette journée de demain d’ailleurs ne sera pas trop arrosée, même si les prévisions sont unanimes. Mercredi, je serai forcé d’aller voir sur le haut Tarn si quelque chose est encore pêchable après les pluies. Enfin, on a pas le choix :)
Et comme dirait ma petite femme: il pleut, il pleut !
Eric
Cette journée était une journée de repos. Les prévisions météo nous annonçaient le déluge en Lozère, et force est de constater qu’elles ne se sont pas trompées !
Je profitais donc de cette journée pourrie pour être un peu plus relax, acceptant avec grand plaisir l’invitation d’Eric, à venir partager un repas au sein de sa chambre d’hôtes, qu’il tient en compagnie de son épouse, Mireille.
Nous décidons pour nous ouvrir l’appétit de tenter deux petites heures de pêche avant le repas. C’est avec un immense plaisir que je retrouvais Eric pour un petit coup de nymphe au fil sur la Mimente. Et si le cadre est toujours aussi somptueux, la pêche reste encore et toujours compliquée, avec seulement deux petites farios prises pour ma part, qui sont naturellement retournées à l’eau bien rapidement.
Après cette brève sortie, direction Le Tilleul en Cévennes avec Eric, pour y partager un repas préparé avec amour par Mireille.
J’ai rarement l’habitude de m’étendre sur les sujets « hors pêche », mais là, je ne peux en faire autrement.
Eric et Mireille tiennent une chambre d’hôtes, au Rouve-Bas, spécialisée dans l’accueil des randonneurs qui parcourent le chemin de Stevenson (GR70). Vu l’accueil qui m’a été réservé ce midi, j’envie énormément les marcheurs qui profiteront de l’endroit pour une halte lors de l’étape 10 du Stevenson. Je n’ai jamais vu d’hôtes aussi attentionnés et bienveillants. Jamais !
Amis randonneurs et pêcheurs, si vous cherchez LA bonne adresse pour une nuit, n’hésitez pas, vous êtes au bon endroit. Ils ont toujours la petite attention qu’il faut, quand il faut. Vous êtes végan, végétarien, viandar, flexitarien, difficile, allergique,… pas de problème, vous trouverez votre bonheur ! Eric et Mireille se coupent en 4 pour vous offrir le meilleur.
Eric, qui fait partie de l’AAPPMA de Florac et qui connait très bien les coins de pêche sur la Mimente, le Tarn et le Tarnon, se fera un plaisir de vous donner les bons tuyaux pour passer une journée de pêche dans les meilleurs conditions.
Merci pour votre accueil que je ne suis pas prêt d’oublier. Vraiment.
Il est 18hrs, et la pluie s’arrête enfin un peu. Je ne sais pas ce qu’il a pu tomber aujourd’hui, mais cela a du gonfler les niveaux d’eau qui étaient déjà bien tendus.
Demain, direction le Haut Tarn afin de voir si quelque chose est faisable de ce côté. J’ai très envie d’aller à l’endroit que Rémi m’avait fait découvrir l’année passée, afin de voir à quoi il ressemble par rapport à il y a un an, où les niveaux étaient au contraire très bas.
A demain !
Le site Internet du Tilleul en Cévennes: https://chambredhotescevennes.fr/ et leur page Facebook
Les truites du Pont
Il a beaucoup plu hier. De ce fait, les niveaux d’eau ont doublé durant la soirée, avant de redescendre un peu pendant la nuit.
Mon idée se confirme donc, direction ce matin les sources du Tarn, où je devrais pouvoir trouver des eaux claires et pas trop puissantes.
Je m’étais déjà rendu là-bas lors de mon séjour 2023, mais je n’étais pas resté très longtemps, à cause du vent qui m’avait rendu la vie impossible. Je te l’ai déjà dit, et re dit: le vent, l’ennemi du pêcheur à la mouche !
Le cadre est vraiment magnifique, et les seuls bruits audibles sont ceux des oiseaux. Il y règne un calme absolu.
Ce matin, pas de vent, mais un ciel très couvert, qui mettra un peu de temps à se dégager. Je débute sur un petit affluent du Tarn, où je fais monter une petite ritchette qui se fera presque catapultée au ferrage. Je n’insiste pas très longtemps ici, car clairement, on est dans une pouponnière.
Je reviens sur mes pas en direction du Tarn. Je pêche entre les éclaircies et les averses. Mais c’est lent. Trèèèès lent, et ça ne gobe pas autant que ça le devrait. L’eau est très froide, et les quelques poissons qui montent sur mon imitation de sedge sont des truitelles. Ca ne marche pas comme je le souhaite, et j’ai fait fuir le seul poisson correct que j’ai aperçu.
Bref, en début d’après-midi, je décide d’abroger la sortie. Je suis déçu. Mon séjour en Lozère se termine, et je reste clairement sur ma faim. C’est frustrant, même si les échos que j’ai pu avoir sont unanimes, ça n’a pas encore vraiment démarré.
Je décide de retourner au village, faire quelques achats à La Sout des Cévennes. Alors là aussi mon ami, c’est un bon plan. Une petite boutique spécialisée en miels, terrines, champignons sous toutes ses formes, fromages,…
J’y étais déjà allé l’année dernière, et ce fût un régal.
Passage obligé !
Ce faisant, je passe sur le pont du village. Mon dieu ! Elles sont là !
Plusieurs truites sont occupées à se nourrir tranquillement, venant même de temps à autre chercher un insecte en surface.
Je cours jusqu’à la voiture, pour me rapprocher du centre du village et m’équiper. Je le sens bien, il y a quelque chose à tenter.
Un peu nerveux, je remonte entièrement ma ligne et m’apprête le plus rapidement possible. L’orage approche, et je ne sais pas combien de temps je pourrai tenter le coup.
Je descends en contre-bas du pont, et attache une imitation de sedge. Premier passage, pendu !
Une première truite correcte rejoint l’épuisette, avant de retrouver son élément.
Un lancer, deux lancer,… pendu !
Et puis une troisième, et une quatrième sur à peine plus de 5 minutes ! La folie.
Depuis 5 jours, je galère, et là, les planètes semblent enfin s’aligner :D
Bon, pas folle la guêpe, après ces premiers poissons, le calme revient. J’ai du mettre en alerte le reste de la troupe.
Je m’abrite quelques instants le temps de laisser passer l’orage, et remonte ensuite un petit affluent du Tarn qui arrive dans le village.
Copier/coller !
De l’activité à fond, des truites gobeuses qui ne rechignent pas, et il ne se passe pas 5 minutes sans un gobage, une décroché ou une prise. En moins d’une heure, je viens de vivre un instant de folie !
Je rejoins le pont après avoir laissé un peu reposer le poste. Elles gobent nouveau :D
Je rajoute quelques poissons au compteur, avant qu’un emmêlage, et l’heure avancée, ne me rappellent à l’ordre et mettent fin à ce gavage.
Je suis repu ! Tu peux galérer parfois durant des jours, et là, cela semblait presque trop facile. Ce sont ces instants qui rendent la pêche si belle.
C’est le dernier jour de pêche demain. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Retourner au pont ? Visiter les petites gorges du Tarn que j’ai laissées de côté aujourd’hui ?
La nuit porte conseil, nous verrons ce que demain nous réserve :)
Une dernière danse
Le séjour touche doucement à sa fin. Il me reste une petite journée de pêche ce jeudi. Et honnêtement, je ne sais pas quoi faire :)
La nuit portant conseil, je décide finalement de m’orienter vers un secteur no-kill, où m’avait emmené Eric l’année dernière, et où j’avais essuyé un capot. Vu les niveaux d’eau, je pense tenter le coup en nymphe.
Arrivé sur place, la rivière est parfaite pour ce genre de pratique. Ca coule juste comme il faut, l’eau est légèrement teintée.
Il y a aujourd’hui, tout comme hier, un peu plus de vie sur la rivière. Clairement, depuis deux jours, de plus en plus d’insectes sont présents sur l’eau, et même en l’absence de gobages, la rivière semble revivre un peu, ça fait plaisir !
Cela se confirme sous l’eau, avec enfin un rien plus d’activité et après avoir trouvé le bon poids et modèle de nymphe, j’arrive enfin à faire quelques poissons corrects. La matinée n’est pas mauvaise, et je suis content, tout comme pour la Mimente, d’avoir pu prendre ma revanche sur ce secteur :)
Il ne me reste pas beaucoup de temps, comme je souhaite faire une partie de la route du retour déjà aujourd’hui.
Alors, comme pour leur dire au revoir, je décide de retourner voir les truites du pont. Elles sont toujours là, celles qui ont sauvé ma partie de pêche mercredi :)
Je terminerai cette demi journée par quelques coups en sèche, devant un public de randonneurs attentifs, et ajouterai quelques jolies zébrées au compteur.
Ici aussi, de nombreux sèdges et petits éphémères sont présents sur l’eau, et l’activité semble doucement se réveiller.
Il est maintenant temps de quitter ma si chère Lozère, avec le même sentiment de tristesse qu’il y a un an.
Vu les précipitations sur la route, je décide de ne pas m’arrêter pour bivouaquer la nuit, et pousse directement jusqu’à la maison, des souvenirs plein la tête…
J’ai le sentiment que la nature se réveille, et que les moucheurs lozériens vont pouvoir avoir de bonnes conditions pour enfin démarrer leur saison. Je vous souhaite le meilleur, continuez à prendre soin de ce patrimoine si beau et si riche.
Le temps d’atterrir, et sera venu une nouvelle fois le moment du bilan.
Le Bilan
Tout comme l’année dernière, il est maintenant temps de dresser le bilan de ces 6 jours de pêche. Forcément, je serai tenté de faire beaucoup de comparaisons avec le séjour 2023.
Même si finalement, j’ai l’impression d’avoir redécouvert totalement certaines rivières. La différence majeure, sont les niveaux d’eau bien plus élevés cette année. La pêche a été très différente, mais j’ai pu voir cette fois les rivières lozériennes sous leur plus beau jour. Des eaux cristalines, du courant, et des cadres qui m’auront encore une fois émerveillés durant cette semaine.
La pêche aura été bien plus compliquée que l’année dernière. Moins d’insectes sur l’eau, une eau plus froide, et une pêche en général plus lente. Mais en s’adaptant, j’ai pu prendre du poisson tous les jours, à l’exception de la sortie en compagnie de Rémi.
Je pense cette fois, avoir progressé un peu en nymphe au fil, en attaquant des courants bien différents de ceux que je pêche habituellement ici. J’ai été forcé de revoir mon approche et de me creuser un peu la tête. Et cela a fonctionné !
J’ai pu profiter lors du séjour de différentes facilités mises à disposition des randonneurs et voyageurs. Des sanitaires publics gratuits, qui sont dans un état irréprochable. Pas de dégradation, de vol, de saleté,… qu’il fait bon de séjourner en Lozère, loin des porcs, loin du stress, loin de l’irrespect. Je vous envie de pouvoir vivre ici toute l’année !
Enfin, je garderai le souvenir de ces rencontres précieuses, qui rendent également l’expérience si belle. Des gens vrais, bons et généreux.
A vous, Rémi, Vincent, Eric, Mireille,… MERCI !
